dimanche 24 octobre 2010

La ceinture horizontale

Après 2 mois de passé à poser des briques monomur tous les week-end, nous arrivons enfin au dernier rang, celui de la ceinture horizontale. En gros, il s'agit de briques linteaux qui sont également ferraillées et rempli de béton pour solidifier l'ensemble de la construction.

A 4, avec l'aide de Julien et Benji, nous avons quasiment posé tout le rang en un jour. Faut dire qu'on a trouvé une méthode du tonnerre pour aller au plus vite: J'étais posté sur une pile de palette à hauteur du mûr et je posait les briques que me passait Julien et Benji pendant que Mimi se chargeait de préparer les seaux de colle. Et dés que j'avais posé 5/6 briques, on me déplaçait le long du mur avec le trans-palettes. ça nous faisait gagner beaucoup de temps plutôt que de bouger l'échafaudage tous les 3 mètres.







Désormais on se rend bien compte de la hauteur de la maison avec ce dernier rang qui supportera la charpente.

Le coulage de béton a été physiquement plus difficile. Je vous assure que porter des seaux de 20kg à 3 mètres de haut toute la journée c'est pas une partie de plaisir.
Heureusement, encore une fois nous avons eu pas mal de coup de main, notamment de la part de Bernard et mon frère.

Pour ce qui est de couper l'isolant, Mimi avait une technique bien a elle, digne des plus grands samouraïs, regardez par vous même :


dimanche 17 octobre 2010

Le Porche

Devant l'entrée de la maison, il y a un porche de 3m² de prévu avec un morceau de la toiture qui le couvre. Avant de recevoir la charpente, il fallait donc s'occuper de faire la petite dalle en béton qui supportera les poteaux en bois.

Du coup, nous nous sommes remis à faire ce que nous avions fait pour les fondations de la maison, c'est à dire:

- creuser les fouilles
- ferrailler
- couler les semelles
- poser les parpaings
- poser les planelles
- remblayer
- poser le treillis soudé
- et couler !



Ça nous a rappelé pas mal de choses, pas forcément toutes passionnantes, mais heureusement, ce n'était pas les même proportions que pour la maison. On a pu terminer tout ça sur deux petites journées réparties sur 2 weekend.

samedi 9 octobre 2010

Le patio

C'était les derniers jours d'été, c'est même monté jusqu'à 28° ce qui est pas mal du tout pour un mois d'octobre. Ca tombait bien, j'avais pris quelques jours de congés pour avancer un peu le chantier. Le mardi, j'avais posé les premières briques du patio sur un lit de mortier à la chaux, comme pour le premier rang des murs. Le jeudi, j'ai continué en montant des poteaux jusqu'au niveau des linteaux, soit 2m25 de haut. Sur les conseils de mon grand-père, j'ai coulé le béton à mi-hauteur avant de poser l'ensemble des briques. Cela m'a permis d'être certain que le béton était bien réparti dans tout le poteau.

Le Samedi, je me suis attaqué aux linteaux du patio. J'ai de nouveau utilisé des briques en guise d'appui pour les madriers; et c'est sur ces gros morceaux de bois bien épais que reposent les linteaux en suspension. Le tout a été soutenu par les étais récupérés sur baies vitrées de la terrasse et de la porte d'entrée. C'était une belle journée bien ensoleillée, j'y ait travaillé 9 heures sans voir le temps passé tellement c'était plaisant.
















Le Week-end suivant, nous avons fini de préparer ces coffres. Julien et moi posions la ferraille dans les coffres pendant que Mimi découpait les morceaux d'isolant pour la rupture du pont thermique. Chose faite, nous avons ensuite remplit le tout avec du béton. C'était plutôt physique et personne n'a chômé. Julien préparait le béton, Mimi chargeait les seaux et pour ma part je m'occupait de les déverser dans le linteau. Au total il a fallut une quinzaine de brouette pour tout remplir.