mardi 1 décembre 2009

Première galère

Et oui je mets "première galère" car yen aura forcément d'autres...

Hier, lundi, il était prévu que je pose la ferraille reçue le matin pour préparer les fondations qui doivent être coulées mercredi. Mais ça ne s'est pas tout à fait passé comme ça... la journée a été terrible !!!!

Aller je m'explique rapidos :

le matin j'arrive là-bas, il pleut a mort, il fait froid... mais c'est pas grave, je suis motivé comme jamais et c'est pas un peu de pisse de chat qui va me décourager ! Je fais des allers/retours en brouette pleine de gravats pour fortifier l'allée qui commence a être gorgée d'eau avant que le camion de livraison se pointe. Finalement ça n'a servi à rien car il pouvait même pas faire sa manœuvre à l'entrée. Obligé de le faire passer par le terrain du voisin (très serviable au passage). Le livreur commence à déposer le matos avec sa grue sur notre terrain, puis je me rends compte qu'ils se sont plantés sur les parpaings. Du coup le type repart et revient 1 heure après avec les bons parpaings. Il défonce donc une nouvelle fois le terrain du voisin avant de tout déposer.


Sitôt après j'appelle le bonhomme qui m'avait livré la grave pour l'allée d'accès et lui explique que ça ne va pas et qu'il nous faut du calcaire en gros calibre au plus vite. Il arrive donc 2 heures après avec son camion et commence à faire sa manœuvre... et là c'est le drame: il s'enlise !

Impossible de repartir, il pleut toujours (sinon c'est pas drôle), on passe 2 heures à essayer de dégager les roues, boucher les trous avec de la grave et des morceaux de bois et tirer le camion avec la mini-pelle : rien à faire, il bougera pas. C'est finalement le tracteur d'un autre voisin qui nous a sauvé. Je vous explique pas dans quel état j'étais. La nuit était tombée mais il fallait encore que je répare les dégâts, surtout sur le chemin rural qui donne devant chez nous par crainte que les voisins ne s'embourbent à leur tour.

Au final j'ai rien fait de ce qui avait été prévu, et nous laissons tomber pour le moment les fondations, aucune toupie ne pourra venir nous livrer le béton et dans l'état dans lequel est le terrain on ne peut pas faire grand chose. On reprendra aux beaux jours.

Rassurez-vous tout de même, le moral est toujours là, il nous en faudra plus pour se décourager. D'ailleurs, le soir en rentrant, nous avons pris l'apéro pour fêter tout ça ! (Toute occasion est bonne)