mercredi 22 décembre 2010

La charpente (la suite)


Il nous aura fallut 5 week-ends pour finir de poser les fermettes. Nous avons gagné un week-end par rapport à nos estimations, tant mieux, c'est rarement le cas ;)

Cela est dû aux nombreux coup de main que nous avons reçu.
Mon frangin est venu à 3 reprises!

Puis Cathy, la sœur de Mimi, fraichement rentrée de Nouvelle-Zélande.

Toma et Caro: ils ont tellement aimé ça qu'ils sont revenus le lendemain ;)

Enfin Olivier, Vincent et David nous ont également prêté main forte pour porter les grosses poutres. Et heureusement qu'ils étaient là.

Merci à tous d'avoir eu le courage de venir, d'autant plus que la météo n'était pas souvent au rendez-vous. Voici quelques photos de tout ce monde à l'œuvre.


J'espère qu'ils ont pris autant de plaisir que moi à poser ces fermettes. Une chose est sûre le résultat est là, et ça fait vraiment du bien !

dimanche 21 novembre 2010

La charpente

La charpente a été livrée le vendredi 5 novembre par semi-remorque. Du fait que le camion ne puisse pas faire sa manœuvre pour rentrer sur le terrain, nous avions prévu de tout faire déposer à l'entrée et déplacer les pièces à la main ou à l'aide de la remorque. Bernard avait donc été réquisitionné pour nous porter main forte. Honnêtement, je pensais qu'une seule journée suffirait largement pour tout déplacer, mais finalement il nous a fallut 2 jours complets. C'est fou toutes les pièces que ça représente!



Les plus grandes fermes ont été déplacées à la main, mais dés qu'on pouvait se servir de la remorque on en profitait. D'ailleurs, à la fin, on la chargeait même avec les fermettes de 6 mètres de long, ça dépassait d'un bon mètre à l'arrière et ça rentrait jusque dans le coffre mais c'était toujours moins fastidieux que de les transporter à la force des bras.



Nous avions posé toute la semaine du 11 novembre pour avancer au maximum la charpente, malheureusement, nous avions encore un peu de béton à terminer sur la ceinture et le temps a été pourri quasiment tous les jours. Il a donc fallut attendre le week-end suivant, que la pluie soit moins forte pour poser les premières pièces.



Avec l'aide de Julien et Vincent, un collègue de la Caisse des Dépôts, nous avons commencé par assembler une des 4 fermes triplées qui va en transversal d'un angle de la maison à un poteau du patio. Il faut savoir qu'il s'agit des fermes les plus longues qui doivent être clouées entre elles pour former quelque chose de solide. Elles font 8 mètres de long ce qui commence a faire pas mal de poids. Du coup on s'est demandé si on devait les clouer au sol et hisser les 3 en même temps ou bien les disposer en hauteur une par une pour les fixer ensuite.
On a choisi la première solution. L'avantage c'est que l'assemblage était beaucoup plus pratique qu'à 3 mètres de haut suspendu sur une échelle, mais l'inconvénient, c'est qu'on en a chier un peu (moins qu'on l'imaginait quand même).


Une fois scellée, la suite est beaucoup plus simple. Les "demi-fermettes" sont posées sur le mur et viennent s'emboîter sur la grosse. Reste plus qu'à cheviller les équerres au niveau de la ceinture et clouer la jonction entre les 2 pièces.















Le week-end suivant, 13 fermettes supplémentaires ont été posées. Après avoir terminé le premier angle, nous nous sommes attaqués aux pièces qui vont du patio jusqu'au mur extérieur opposé. La seul différence, c'est que cette fois-ci les fermettes ne sont plus fixées sur la poutre, mais tenues par des équerres des deux cotés. Et pour solidifier le tout, nous avons posé les "lisses" (petites lattes de bois) qui se clouent sur le bas des fermettes ainsi que les "étrésillons" qui font l'écartement entre les sommets des fermettes.
Honnêtement, mis à part la pluie, poser la charpente c'est plutôt agréable. Il n'y a rien de bien compliqué, tout est déjà découpé à la bonne dimension, "il suffit" d'assembler. Et puis l'avantage aussi, c'est qu'on voit vite le résultat. Regardez un peu ce rendu après 4 jours de travail:

dimanche 24 octobre 2010

La ceinture horizontale

Après 2 mois de passé à poser des briques monomur tous les week-end, nous arrivons enfin au dernier rang, celui de la ceinture horizontale. En gros, il s'agit de briques linteaux qui sont également ferraillées et rempli de béton pour solidifier l'ensemble de la construction.

A 4, avec l'aide de Julien et Benji, nous avons quasiment posé tout le rang en un jour. Faut dire qu'on a trouvé une méthode du tonnerre pour aller au plus vite: J'étais posté sur une pile de palette à hauteur du mûr et je posait les briques que me passait Julien et Benji pendant que Mimi se chargeait de préparer les seaux de colle. Et dés que j'avais posé 5/6 briques, on me déplaçait le long du mur avec le trans-palettes. ça nous faisait gagner beaucoup de temps plutôt que de bouger l'échafaudage tous les 3 mètres.







Désormais on se rend bien compte de la hauteur de la maison avec ce dernier rang qui supportera la charpente.

Le coulage de béton a été physiquement plus difficile. Je vous assure que porter des seaux de 20kg à 3 mètres de haut toute la journée c'est pas une partie de plaisir.
Heureusement, encore une fois nous avons eu pas mal de coup de main, notamment de la part de Bernard et mon frère.

Pour ce qui est de couper l'isolant, Mimi avait une technique bien a elle, digne des plus grands samouraïs, regardez par vous même :


dimanche 17 octobre 2010

Le Porche

Devant l'entrée de la maison, il y a un porche de 3m² de prévu avec un morceau de la toiture qui le couvre. Avant de recevoir la charpente, il fallait donc s'occuper de faire la petite dalle en béton qui supportera les poteaux en bois.

Du coup, nous nous sommes remis à faire ce que nous avions fait pour les fondations de la maison, c'est à dire:

- creuser les fouilles
- ferrailler
- couler les semelles
- poser les parpaings
- poser les planelles
- remblayer
- poser le treillis soudé
- et couler !



Ça nous a rappelé pas mal de choses, pas forcément toutes passionnantes, mais heureusement, ce n'était pas les même proportions que pour la maison. On a pu terminer tout ça sur deux petites journées réparties sur 2 weekend.

samedi 9 octobre 2010

Le patio

C'était les derniers jours d'été, c'est même monté jusqu'à 28° ce qui est pas mal du tout pour un mois d'octobre. Ca tombait bien, j'avais pris quelques jours de congés pour avancer un peu le chantier. Le mardi, j'avais posé les premières briques du patio sur un lit de mortier à la chaux, comme pour le premier rang des murs. Le jeudi, j'ai continué en montant des poteaux jusqu'au niveau des linteaux, soit 2m25 de haut. Sur les conseils de mon grand-père, j'ai coulé le béton à mi-hauteur avant de poser l'ensemble des briques. Cela m'a permis d'être certain que le béton était bien réparti dans tout le poteau.

Le Samedi, je me suis attaqué aux linteaux du patio. J'ai de nouveau utilisé des briques en guise d'appui pour les madriers; et c'est sur ces gros morceaux de bois bien épais que reposent les linteaux en suspension. Le tout a été soutenu par les étais récupérés sur baies vitrées de la terrasse et de la porte d'entrée. C'était une belle journée bien ensoleillée, j'y ait travaillé 9 heures sans voir le temps passé tellement c'était plaisant.
















Le Week-end suivant, nous avons fini de préparer ces coffres. Julien et moi posions la ferraille dans les coffres pendant que Mimi découpait les morceaux d'isolant pour la rupture du pont thermique. Chose faite, nous avons ensuite remplit le tout avec du béton. C'était plutôt physique et personne n'a chômé. Julien préparait le béton, Mimi chargeait les seaux et pour ma part je m'occupait de les déverser dans le linteau. Au total il a fallut une quinzaine de brouette pour tout remplir.

dimanche 19 septembre 2010

Les linteaux

Après avoir monté les 9 premiers rangs, on pouvait maintenant s'attaquer aux linteaux des ouvertures. Sur le papier ça paraissait simple à faire : Deux étais, une planche en bas, une planche en haut pour soutenir les briques en "U" et c'est fini. Oui mais voilà, nous n'avions que 2 étais pour toute les fenêtres... Alors on s'est dit qu'on allait pouvoir faire le reste avec le bois qui traine dans la grange.
Mais on s'est vite rendu compte que ça n'allait pas être aussi simple. Le gros problème c'est que les planches que nous avions n'étaient pas vraiment planes, du coup cela ressemblait plus à un château de carte qu'à un linteau...
Je pense qu'il y avait la possibilité de s'en sortir mais il aurait fallut le matériel adéquat et plus d'expérience.Étant donné qu'on avait ni l'un ni l'autre, on a utilisé notre tête, non pas pour soutenir les linteaux mais pour trouver une solution alternative.

Puisque les briques sont parfaitement planes et toute de la même hauteur, il suffisait de s'en servir en guise d'étai. Pour arriver pile à la même hauteur que le 9eme rang nous avons rajouté une baguette en bois de 5mm (qui correspond en fait à l'épaisseur de colle). Cette petite cale permettra aussi de retirer facilement les briques de soutien après avoir coulé le béton dans le coffrage. Je ne sait pas si je suis très clair, alors les photos sont là pour ça !
Du coup, le samedi nous avons passé la journée à faire ces tests et réfléchir à la technique de pose. C'est seulement le dimanche où nous avons commencé à coller les linteaux. Nous avons pu faire un coté et demi de la maison.

Le week-end suivant, avec Julien, nous avons monté les coffres de volets roulant au dessus des ouvertures des futures baies vitrées. Il s'agissait tout de même de 2 gros blocs de 2,75m et 150kg. Autant vous dire qu'à 2, sans machine, c'est pas évident. On y est pourtant arrivé, petit à petit en les soulevant d'un coté juste le temps de poser une palette dessous et ainsi de suite jusqu'à 2,25m de haut. Les coffres posés, il nous restait plus qu'à coller des briques "U" au dessus et étayer le tout. Voici le résultat :

Le dimanche, c'est Bernard qui est venu me donné un coup de main. L'objectif était d'avoir ferraillé et coulé tous les linteaux avant la fin de la journée. Il était donc impératif de trouver le bon rythme pour finir à temps. Pour ce faire, Bernard se chargeait de préparer le béton pendant que je vidait les seaux dans les coffrages. Au final on avait terminé à 16h00, néttoyage des outils inclus.


Le seul hic de la journée, c'est que j'ai totalement oublié d'isolé l'intérieur des linteaux avant d'y mettre le béton. C'est vraiment dommage, car ça n'aurait pris que quelques minutes de plus et ça aurait permis d'éviter les ponts thermiques... vraiment dommage...

vendredi 20 août 2010

Les premiers rangs

Après un mois de séchage, la dalle peut désormais recevoir son habillage. Le plus intéressant commence enfin : Les murs en briques monomur !
Quand on lit des documentations techniques sur les matériaux, on a toujours tendance à se méfier un peu. Ça parait souvent exagéré, même s'il y a des vidéos à l'appui on ne sait jamais vraiment si on sera capable de reproduire la même chose. C'est également ce qui s'est passé pour les briques monumur que nous avions choisi. Il paraît que c'est l'idéal pour des auto-constructeurs car la pose est simple et rapide. Mais "il paraît".... alors est-ce vraiment le cas?

La réponse à la question arrivait enfin puisque c'est ce vendredi que nous recevions les briques.
Un démonstrateur de chez "Bellenberg" venait en même temps nous poser le premier rang et nous montrer comment faire pour les autres. Sans perdre de temps, on a commencé à préparer le mortier à la chaux et maçonner le lit d'assise sur lequel les premières briques viennent se poser. Heureusement, Marine et Stéphane étaient venu en renfort pour l'occasion et grâce à eux nous avons pu finir le premier rang dans la matinée. Faut dire que le démonstrateur allait tellement vite qu'on avait a peine le temps de souffler.

Après avoir mangé, "Monsieur Bellenberg", nous a fait une petite démonstration sur la pose des autres rangs. C'est tout simplement génial !!!! La procédure est toute simple: On prépare la colle dans un sceau (eau + poudre magique), on verse la colle dans le rouleau encolleur, on passe le rouleau sur 4/5 mètre et on pose les briques dessus. pas besoin de bétonnière, pas besoin de prendre le niveau, pas besoin de fil à plomb.... rien, c'est tout. En quelques heures nous avions terminé la moitié du second rang.













Le samedi matin j'ai terminé le second rang. Le dimanche, avec Mimi, nous avons fait un rang et demi en plus. On avait un bon rythme: une qui se charge de la colle et un qui pose les briques. C'était bien synchronisé ! Bon, à la fin on était un peu crevé, Mimi commençait même à péter les plombs (je plaisante, faut surtout regarder le 4ème rang qui se dessine) :



Le Week-end d'après, avec l'aide du frangin, nous avons posé 3 rangs supplémentaires. Au final c'est pas mal du tout car la hauteur commence à se faire sentir d'autant plus que nous n'avons pas encore d'échafaudage, alors on a fait avec les moyens du bords : Les palettes.

Ça nous fait encore bizarre de voir cette maison se monter aussi vite. On est déjà à 1,75 mètre de haut! On voit même plus Mimi derrière le mur ;). Ce qui est sympa aussi c'est qu'on commence à se rendre compte de la taille des pièces, et c'est vraiment très grand !

jeudi 15 juillet 2010

La dalle

La dalle est coulée !!!! Si si c'est vrai !!! Il en a fallut du temps pour en arriver là mais on a réussi. Mon frère, Ludovic, le cousin Gégé et l'ami Ben-Hur avaient posés quelques jours de congés pour venir nous filer un coup de main. Avec Ludo on a commencé par poser le treillis soudé en prenant soin de le surélever avec quelques restes de parpaing. Malheureusement, sans doute à cause d'une erreur de calcul, il nous a manqué 6 panneaux.

Du coup, obligé de retourner le lendemain chez Leroy Merlin. Le 14 juillet, la veille du coulage, j'espérais aller à la plage pour bien se reposer avant le jour J, mais il restait pleins de détails à régler et ça nous a pris toute la journée. Tant pis, on a bronzé à Saucats plage.


Gégé et Ben-Hur nous ont aidé à terminer de passer les gaines d'arrivées d'eau en multi-couche. C'est un nouveau matériau dans la plomberie qui se tord à la main pour les angles et qui évite les soudures pour les raccords. C'est un peu comme le PER mais en plus costaud et plus pratique à poser (et plus cher aussi...).

Pour ce qui est de l'électricité, heureusement que le cousin était là pour nous faire penser à passer toutes les gaines nécessaires avant de couler. Notamment une pour la terrasse, une pour le patio et une pour la grange.

Le jeudi, le jour tant attendu, est enfin arrivé: les 30m³ de béton ont été livrés par 5 toupies et une pompe pour déverser plus facilement. Le niveau devait être vérifié au laser mais le matériel loué chez Kiloutou a fait des siennes. Du coup on a fait plus ou moins à l'œil, d'où les quelques légères bosses qu'il faudra rattraper quand on fera la chape.
Dans l'ensemble ça c'est très bien passé, nous étions 5 (avec Séraphin en renfort) et tout le monde avait de quoi s'occuper. C'est Ludo qui donnait les consignes, et nous on appliquait. C'est aussi lui qui s'est chargé de lisser la dalle avec le "DoumDoum" qu'il s'était fabriqué la veille. Merci Frangin !


Pour fêter tout ça, c'était l'occasion de faire un méchoui avec une bonne partie des amis et famille qui nous ont aidé à en arriver là. Ce fût une très belle journée. Un grand merci à Mamie pour l'agneau, à Papi pour la broche et aux femmes pour tous les préparatifs. Quelques photos :